Coumbacara, le 06 Février 2025, à l’occasion de la Journée Internationale de Tolérance Zéro à l’égard des Mutilations Génitales Féminines (MGF), une mobilisation sans précédent a eu lieu à Coumbacara. Sous l’impulsion de l’organisation 7a et de ses partenaires, des centaines de personnes – jeunes filles, élèves, femmes leaders, chefs de village, acteurs de la santé et autorités locales – se sont rassemblées pour marcher ensemble contre l’excision et réaffirmer leur engagement à éradiquer cette pratique néfaste.
Une marche symbolique et un mémorandum porteur d’espoir
La journée a débuté par une marche pacifique en direction de la mairie de Coumbacara, où un mémorandum a été remis au Maire. Ce document, lu avec émotion par une éléve, met en lumière les enjeux cruciaux liés à l’excision et plaide pour une prise en charge concréte des attentes des filles et de la communauté. Il appelle à une action collective pour mettre fin à cette pratique, notamment dans la zone transfrontalière avec la Guinée Bissau, où les défis restent importants.
Le mémorandum souligne l’urgence de protéger les droits et la santé des filles et des femmes, tout en insistant sur la nécessité de renforcer les campagnes de sensibilisation et de soutenir les initiatives locales.
Un engagement fort des autorités locales
En réponse à cette mobilisation, le Maire de Coumbacara a exprimé sa profonde gratitude envers la communauté pour son engagement et sa
détermination. Il a salué l’initiative et réaffirmé son soutien à la lutte contre l’excision.
« Cette marche est un signal fort envoyé par notre communauté. Elle montre que nous sommes prêts à agir ensemble pour protéger nos filles et mettre fin à cette pratique », a déclaré le Maire. Il s’est engagé à prendre en compte les préoccupations soulevées dans le mémorandum et à travailler activement avec les acteurs locaux pour éradiquer l’excision.
Un appel à l’action collective
Le Maire a également lancé un appel à l’ensemble des communautés pour renforcer les efforts de sensibilisation, soutenir les initiatives locales et collaborer étroitement avec les autorités et les acteurs de la santé. « La lutte contre l’excision ne peut être gagnée que si nous unissons nos forces. Chacun a un rôle à jouer pour protéger les droits et la santé de nos filles et femmes », a-t-il insisté.
Cette journée marque un pas de plus vers l’éradication de l’excision dans la région. Elle témoigne de la puissance de la mobilisation communautaire et de l’importance de l’engagement des autorités locales.
Vers un avenir sans excision
L’événement de Coumbacara s’inscrit dans une dynamique plus large de lutte contre les mutilations génitales féminines, une pratique qui affecte encore des millions de filles et de femmes à travers le monde. Grâce à des initiatives comme celle-ci, l’espoir d’un avenir sans excision grandit, porté par la détermination des communautés et le soutien des autorités.
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